Sur la fin des vacances je suis tombé sur quelques jeux de lumières hypnotisant sur les bords de l’étang de Bages/Sigean au Sud de Narbonne. J’envoyais 2-3 photos par sms à des ami(e)s et famille, comme celles ci-dessous, en les intitulant « De l’utilité des nuages… » :
Quelques minutes plus tard et en ces jours de rentrée, une amie me répondait en m’envoyant à son tour une photo qui ressemblait à ça, avec en commentaire « moins poétique, moi je suis là-dedans... »:
Je lui répondis rapidement « Je compatis… ».
Passé mon premier amusement, un deuxième mûrit sous la lumière toujours changeante de l’étang, et je me mis à penser qu’au travers de son apostrophe désabusée face aux réalités quotidiennes et de mon geste involontairement poétique, nous avions peut-être compris ce à quoi pouvait servir la poésie : à compatir !